Per§onalia

Danièle Wüthrich-Meyer nouvelle vice-présidente et Isabel Martinez nouvelle membre de la COMCOM.

Lors de sa séance du 20 décembre 2017, le Conseil fédéral a nommé Mme Danièle Wüthrich-Meyer, avocate et docteure en droit, vice-présidente de la Commission de la concurrence (COMCO). Il a en outre élu Mme Isabel Martinez, titulaire d’un doctorat en économie de l’Université de Saint-Gall, comme nouvelle membre de la commission. Toutes deux entreront en fonction le 1er janvier 2018.

Début novembre, le Conseil fédéral a nommé le vice-président, Andreas Heinemann, président de la COMCO à partir de 2018, laissant ainsi vacant le poste de vice-président. En choisissant Danièle Wüthrich-Meyer, membre de la COMCO depuis 2016, il a pu régler la succession en interne. Détentrice du brevet d’avocat bernois et d’un doctorat en droit, Danièle Wüthrich-Meyer a été active durant de nombreuses années auprès de la Cour suprême, du Tribunal de commerce et d’autres instances judiciaires du canton de Berne.

Daniel Lampart, représentant de l’Union syndicale suisse (USS), quittera la commission à la fin de l’année. Pour lui succéder, le Conseil fédéral a nommé Isabel Martinez, secrétaire centrale pour les questions économiques et responsable des analyses sectorielles et des analyses d’entreprises à l’USS ainsi que des évaluations conjoncturelles. Elle dirige en outre des projets scientifiques à l’Université de Saint-Gall.

À l’issue de ces nominations, la COMCO compte onze membres, la part des femmes étant désormais de 36,4 % (auparavant : 27,3 %). Les membres de la COMCO sont nommés par le Conseil fédéral pour une durée de fonction de quatre ans. Le mandat des nouvelles élues court jusqu’à la fin de la période de fonction actuelle, soit fin 2019.

La COMCO
 

La Commission de la concurrence (et son secrétariat) est autonome dans ses prises de décision et indépendante. Elle est rattachée administrativement au Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR). Ses principales tâches sont la lutte contre les cartels nuisibles, la surveillance des abus commis par des entreprises ayant une position dominante et le contrôle des fusions. La COMCO peut adresser au Conseil fédéral et à d’autres autorités des recommandations visant à promouvoir la concurrence.

 

Source : communiqué de presse de la COMCO du 20 décembre 2017